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14 février 2020
Nous sommes partis au Maroc, comme prévu, en janvier dernier. Destination Es-Sémara au Sahara occidental avec pour but de photographier la région et ses habitants. Cette région a obtenu une forme d'indépendance après des années de combats via le Front Polisario.
Bien bien... mais non...l'enfer, vous connaissez? Nous oui. Pas à cause du peuple sahraoui mais à cause d'une bronchite accompagnée d'une sinusite très violente. Il m'a fallu quinze jours avant de retrouver un semblant de forme. Je reste donc bloqué dans le camping-car tout ce temps et je sors mon petit nez à peu près présentable au troisième jour passé à Marrakech. Le lendemain matin, nous prenons la direction de Taroudant. Grosse surprise à l'arrivée. A peine posons-nous les pieds sur le trottoir, que deux autochtones nous abordent pour nous signifier que l'endroit est dangereux et qu'il nous fallait séjourner dans le camping dédié aux camping-cars. Évidemment, nous refusons. Dix mètres plus loin, un autre individu nous aborde et nous menace de représailles si nous ne lui donnons pas d'argent pour surveiller notre maison roulante. Après lui avoir donner une tape avec la paume de la main sur le sternum qui le fait reculer de deux mètres, Je lui dit que je lui botterais le derrière si lui ou quelqu'un touchait au camping-car... Nous avons passé un nuit sans problème; Allez comprendre pourquoi...
Au petit matin suivant, direction et arrivée à El Ouatia, petite ville balnéaire où nous avions séjourné il y a plusieurs années. Très mauvaise surprise. Des constructions barrent l’accès à la plage. Nous finissons par trouver un passage et là, autre mauvaise surprise. La plage sert de dépôt d'ordures en tous genres. Nous trouvons un espace un peu moins pollué pour y passer la nuit. Pour nous remonter le moral, notre Titounet nous fait une otite avec de fortes douleurs.
Le soleil se lève. Un petit déjeuner et en route pour Tarfaya à la rencontre de l'aéropostale de Latécoère, Jean Mermoz, Henri Guillaumet et Antoine de Saint-Exupéry. Nouvelle surprise. Hormis un musée aux portes closes et, posé sur une colonne, un avion biplan représentant celui de Mermoz il ne reste pas grandchose...La piste de l'aérodrome se trouve au nord de Tarfaya, au cap Juby et, malheuresement, personne n'était en mesure de nous l'indiquer. Très peu de personnes parlent le franais ou l'anglais dans cette région. Alors quand vous êtes malade et fatigué, vous faites demi-tour.
Nous décidons de ne pas pousuivre le voyage même si nous sommes très proche de Es-Sémara. Nous remontons vers la France mais en passant par Essaouira. Après Agadir des portraits du roi bordent la route. Essaouira est en effervescence. Des ouvriers repeignent des portes, certains effacent les graffitis, enlèvent les affiches publicitaires pendant que d'autres changent le mobilier d'un hôtel. Essaouira attend son roi Mohamed 6. Une journée et une nuit sans surprise, ouf. La deuxième nuit, nous sommes réveillés par la police royale qui nous ordonne de quitter notre stationnement le long des remparts car le roi arrive...Il est une heure du matin...
Bronchite, sinusite, otite et tout le reste. Beaucoup trop pour ce voyage. Nous rentrons mais nous reviendrons...Ce voyage n'est pas le Maroc, juste une suite de croche-pieds.
Nous avons donc supprimé tous les précédants feuillets pour refondre notre site et lui apporter un regard différent mais toujours tourné vers les humains entre tradition et modernisme. L'aventure continue. Prochain départ en mai 2019 pour le Sahara occidental.
Le Maroc progresse mais sans perdre ses traditions. Le Maroc regarde devant et avance sans oublier son peuple. Bien sûr, tout n'est pas parfait, la pauvreté existe encore mais nous sentons bien que le Maroc d'aujourd'hui s'ouvre et se développe dans le bon sens. Les Marocaines et les Marocains ont le sourire. Ils vous parlent, vous accueillent avec plaisir et sincérité. Ils partagent même si certains ont peu.
Marina et Titouan ne veulent plus vivre en France. Le Maroc les a totalement conquis. Ils ont pour objectif, aussitôt que notre entreprise sera vendue, de reprendre la même activité mais à Marrakech. Ils ont adorés la simplicité et le relationnel des femmes et des hommes de ce pays. Alors, oui ; Nous ferons tout pour offrir le bonheur de vivre à nos enfants .
Le Maroc progresse mais sans perdre ses traditions. Le Maroc regarde devant et avance sans oublier son peuple. Bien sûr, tout n'est pas parfait, la pauvreté existe encore mais nous sentons bien que le Maroc d'aujourd'hui s'ouvre et se développe dans le bon sens. Les Marocaines et les Marocains ont le sourire. Ils vous parlent, vous accueillent avec plaisir et sincérité. Ils partagent même si certains ont peu.
Marina et Titouan ne veulent plus vivre en France. Le Maroc les a totalement conquis. Ils ont pour objectif, aussitôt que notre entreprise sera vendue, de reprendre la même activité mais à Marrakech. Ils ont adorés la simplicité et le relationnel des femmes et des hommes de ce pays. Alors, oui ; Nous ferons tout pour offrir le bonheur de vivre à nos enfants .
28 octobre 2018
28 octobre 2018
L'année 2018 fut lente et laborieuse. Nous repartons au Maroc, départ le 22 décembre 2018 avec une surprise mais une belle surprise. Titouan, la petite canaille sur la photo en page d'accueil, vient avec nous. Ce n'est pas arrivé depuis trois ans. La canaille a bien grandi et nous domine du haut de ses 19 ans. Il ne vient pas seul...Une rencontre brune aux yeux malicieux et aussi canaille que lui l'accompagne. Il fallait que cela arrive un jour! Coup de vieux, petit coup de blues pour nous. Notre Titounet nous échappe mais nous savions bien que cela arriverait un jour. Pour en rajouter un peu, Nous emmenons aussi mamie Josiane. L'organisation est sportive. Il faut aménager la remorque afin qu’elle puisse transporter le quad mais aussi servir de chambre aux jeunes tourtereaux. Pose d'un lanterneau et d'une fenêtre sur la porte. Isolation du fond et pose d'un second plancher afin de poser un lit et quelques rangements. En plus, ils sont difficilement gérables quand ils sont ensemble.
Pour les destination, nous reprenons les parcours prévus en 2017 que nous n'avions pas eu la possibilité de faire. La météo inattendu nous avait fait une jolie farce. Nous passerons plus de temps sur le haut Atlas et nous ferons découvrir le désert à Marina. Bien entendu, nous espérons faire encore de belles rencontres.
27 janvier 2018
Nous sommes revenu du Maroc depuis huit jours. Les surprises climatiques nous ont accompagnées tout au long de ce voyage. Pluie, neige, froid, chaleur et tempête de sable nous ont obligé à changer nos destinations. Nous avons fait l'impasse sur le Toubkal et les gorges du Dades tant la neige tombait en masse . Les routes étaient impraticables et encore moins les pistes d'altitude.
Cela fait déjà plusieurs années que nous allons au Maroc. Le pays change très vite mais les marocaines et les marocains restent toujours aussi accueillants. Ils ne perdent pas leurs sourires et vous parlent avec passion de leurs traditions et de leurs vies. Bien entendu, il y a des laissés-pour-compte. Rançon du modernisme et de la nouvelle économie !? Ce n'est pas certain. Peut être que mon appareil photo m'oblige à regarder ce que je ne veux pas voir. La jeunesse bouge, vie et se bat pour son pays. Les plus anciens rêvent d'avoir vingt ans pour mieux comprendre les nouveaux enjeux. Tous ont adopté le téléphone portable que vous retrouvez des villages du Haut Atlas au désert de l'erg Chebbi. La simca mille pigeot à disparue des pistes pour laisser place aux voitures modernes sur des rubans d'asphalte qui n'ont rien à envier à nos routes européennes. Il y deux années la route de M'Hamid, le long de l'Oued Draa, m'avait privé du rétroviseur gauche lors d'un croisement avec un bus touristique. Aujourd'hui, les croisements se fond sans risques dès lors que chacun reste bien à droite. Ne croyez pas pour autant pouvoir mettre vos roues n'importe où. Sans un 4x4, un quad ou de bons baskets, vous ne verrez pas ce que le Maroc vous cache de magnifique.
19 octobre 2017
A la fin de l'année nous repartons au Maroc pour finir le reportage photos. Nous nous poserons dans le Jbel Toubkal, le haut Atlas et Merzouga. Nous avons acheté un quad afin de prendre des ''pistes'' vraiment impraticables pour le camping-car et vraiment trop longues pour la marche à pieds. Au dernier voyage, la neige nous a fait rebrousser chemin dans les gorges de Dades alors, nous y retournerons pour refaire cette magnifique piste.
19 octobre 2017
A la fin de l'année nous repartons au Maroc pour finir le reportage photos. Nous nous poserons dans le Jbel Toubkal, le haut Atlas et Merzouga. Nous avons acheté un quad afin de prendre des ''pistes'' vraiment impraticables pour le camping-car et vraiment trop longues pour la marche à pieds. Au dernier voyage, la neige nous a fait rebrousser chemin dans les gorges de Dades alors, nous y retournerons pour refaire cette magnifique piste.
17 mars 2010
Voilà… Même si nous ne connaissons pas encore la date, le compte à rebours est lancé.
En publiant www.parcheminsetfeuillets.com sur cette incroyable planète qu'est Internet, l'aventure chausse les starting-block.
Parce qu'un voyage débute avec ses préparatifs et ne se termine jamais, nous avons mis « Par chemins et feuillets » en ligne trois années avant de mettre le cap sur nos rêves. Votre expérience nous intéresse, vos départs, vos galères et vos joies. Toutes ces informations et astuces offertes à notre écoute. Et puis, aussi pour ceux qui désirent simplement nous suivre et nous glisser un petit mot, en toute amitié.
Titouan, Christine et Dominique.